coaching Metz

« Pourquoi est-il si important de sortir de sa zone de confort ? »

Ça commence par une idée, une intuition, quelque chose qui nous tente mais, sans savoir a priori, pourquoi, il y a comme quelque chose d’agaçant qui nous empêche de nous jeter à l’eau. Quelque chose que l’on refoule, parfois des années, comme si les autres savaient mieux ce qui est bon pour nous. L’idée a pourtant l’air bien sympa, elle est même très séduisante ; ce frein si contrariant qui vient perturber nos plans et notre élan est quelque chose de bien connu, commun à tous : c’est une émotion et dans ce cas précis c’est la peur.

Peur de l’échec, peur de l’inconnu, peur de se planter ! Peur de ne pas pouvoir revenir en arrière, d’avoir perdu du temps, de l’argent, d’avoir gaspillé son énergie, de ce que les autres penseront de nous, d’avoir de faux espoirs, de ne pas se reconnaitre, de perdre les gens qu’on aime, peur du changement !!!

Aussi naturelles soient nos émotions, elles nous paraissent parfois indomptables. Pour sortir de sa zone de confort, si on prenait les choses d’une autre manière, en accueillant notre peur plutôt qu’en l’affrontant par exemple ? Accepter qu’elle soit là et la voir en face. Comme si on prenait simplement conscience de ce qui se passe et on orientait notre pensée différemment. Je m’explique…

Sortir de sa zone de confort peut être utile car:

1- la vie n’est pas un long fleuve tranquille !

Savoir sortir de sa zone de confort aide à se prémunir en cas d’obstacles ; c’est ce qui créé l’expérience, la maturité…jusqu’à la sagesse ? 😉

Il ne s’agit pas d’avancer avec angoisses et de vivre constamment avec cette pensée « si jamais il m’arrive tel pépin… ».
Simplement, accueillir et vivre pleinement la réalité, les moments agréables et désagréables, nous permet d’en avoir une vision plus lucide et d’accepter les choses telles qu’elles sont, avec moins de jugements.

En fait, quand on sort de sa zone de confort, on s’habitue à vivre des événements hors de sa bulle de tranquillité. Que ce soit de menues contrariétés ou des circonstances beaucoup plus graves, notre mental sera plus fort s’il est préparé. Le cerveau est un organe doté de neuro plasticité même à l’âge adulte. Donc plus on emprunte une voie, plus elle sera facile d’accès. Cultiver sa force intérieure est donc bénéfique lorsque la vie nous met au régime.

Prenons l’exemple concret d’un salarié en entreprise qui bénéficie d’une certaine expérience du changement, de l’adaptation à de nouveaux environnements de travail, de nouvelles équipes, de nouvelles directions, de nouvelles méthodes …
Parce qu’il en a déjà fait le choix, il y a fort à parier que s’il se retrouve un jour contraint de quitter sa société, ses expériences passées lui seront profitables.

Alors clarifions les choses, il n’est pas question d’écrire en faveur de l’instabilité, ni de recommander de démissionner tous les trois ans sous prétexte qu’un jour peut-être on risque de se faire licencier. Mais surtout, « focussez-vous » sur l’incidence et le bénéfice de l’expérience (la vie est-elle autre chose d’ailleurs ?), pour mieux en vivre le caractère impermanent, avec les tumultes et les surprises qu’elle nous réserve.

En coaching, j’aime assez poser la question : « Quels sont les risques que vous prenez? ». Les lister sur le papier est une option intéressante puisqu’elle permet de sortir les idées de sa tête et de prendre du recul en se replongeant dedans plus tard. C’est aussi l’occasion de réaliser qu’on a tendance à se faire une montagne de la situation et que la colonne de droite (et oui parce qu’à côté des risques, il y a forcément les aspects positifs) amène au discernement.

Si la vie nous fait relever des défis, cela présente l’immense atout d’apprendre à mieux se connaitre…

2- c’est l’occasion de se challenger, de découvrir l’ampleur de nos capacités (si souvent sous-estimées) !

Une chose est claire, si vous ne le faites pas vous-même, personne ne le fera à votre place. En voici quelques avantages :

-gagner en confiance en soi car on a enfin la preuve ce qui fonctionne pour nous (et ce qui ne fonctionne pas).
-outre passer la peur, si mauvaise conseillère, pour écouter son intuition, celle qui ne demande qu’à se manifester en nous, si on l’écoute.
-affiner la connaissance de soi, mieux gérer ses émotions, se surprendre à être capable d’accomplir des actes, relever des défis pour lesquels on se sous-estime.
-savourer la réussite si elle est la conséquence de ce challenge / tirer les leçons de manière constructive si l’objectif n’est pas atteint (on fera mieux la prochaine fois !).

3- c’est là que se réalisent les plus belles choses !

Vous savez, le fameux « lâcher-prise » dont on parle si souvent. Avez-vous déjà fait l’expérience de quelque chose que vous souhaitiez si ardemment, accroché après comme une sangsue, et que rien ne s’est produit ? Puis tout à coup, épuisé.e de patienter, toutes les portes se sont ouvertes comme par enchantement alors que vous n’y croyiez plus ? A ne rien y comprendre.

Ce courage dont il faut faire preuve amène à des émotions négatives temporaires. Certes, elles sont désagréables sur le moment, mais une fois quelques marchent franchies, c’est là que se produisent les plus belles rencontres, les opportunités inespérées au niveau professionnel, sportif, des études, relationnel, financier, sentimental… La liste est longue, et même certainement illimitée mais peut mener à l’épanouissement.

épanouissement au travail

Les recherches en neuro-imagerie cérébrale auraient fait une révélation importante : voir et imaginer activent les mêmes zones du cerveau. Ainsi, cela reviendrait à dire que choisir d’activer certains circuits neuronaux en orientant notre pensée vers la réussite potentialiserait nos chances de succès.

Alors, prêt.e à sortir de sa zone de confort ?

Voici pour finir une astuce pour vous exercer :

1 – listez ce qui serait pour vous « sortir de ma zone de confort ». (Rien qu’à cette étape, alors que l’on a encore rien entrepris, on ressent parfois déjà de la peur ;-))
2– choisissez la chose la plus importante du moment pour vous, celle sur laquelle vous voulez travailler.
3– faites votre SWOT personnel (exemple de questions, vous pouvez être créatif/ve):

Quels sont les freins externes et internes (émotions, habitudes, croyances…) ?
Quelles sont vos forces ! (qualités, expériences, aides extérieures…)

4– fixez-vous de « petits » challenges pour tendre vers votre but, des sous-objectifs.

L’idéal est de mettre tout cela par écrit et de se replonger tous les quelques jours dedans, à votre rythme.

A ce stade, l’amorce doit déjà être intéressante. Si vous souhaitez aller plus loin, pensez à faire appel à un coach en entreprise 😉

N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires sur cet article, vos expériences et vos essais de cette astuce ci-dessus !

Je vous souhaite de beaux challenges et de belles réussites,

Mireille

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